Cette étude réalisée par Ipar en collaboration avec ASPRODEB, MSA, la CNAAS, s’inscrit dans le cadre du Projet Feed The Future Senegal Dooleel Mbay, financé par l’USAID et mis en œuvre par RTI. Elle s’attache à fournir des éléments qualitatifs comme support des actions ciblées à opérationnaliser sur le terrain pour un développement vigoureux de la chaîne de valeur mangue dans le Sud du Sénégal.
Cette étude fait état de plusieurs contraintes liées, sur le plan sanitaire et phytosanitaire, à la prolifération des mouches des fruits et à la fusariose (maladie fongique courante des végétaux). Ces contraintes ont également pour noms la vétusté de la base productive, l’accès difficile aux facteurs de production (eau, terre, financement, clôture, etc.), le difficile respect des bonnes pratiques agricoles, la dégradation des sols, le défaut de modernisation des vergers, le manque d’infrastructures de stockage, de conservation et de conditionnement, le faible niveau de transformation, le durcissement des barrières non tarifaires et la concurrence étrangère, etc. A l’instar de plusieurs autres chaînes de valeurs agricoles sénégalaises, l’accès limité à la formation, surtout sur les techniques de production, de stockage et de transformation ainsi que les difficultés d’accès aux matériels agricoles et aux crédits au niveau des institutions financières, plombent la productivité et la compétitivité de la mangue casamançaise.