La filière cacaoyère ivoirienne, qui représente le principal moteur de la déforestation dans le pays, est encore confrontée à un manque criant de traçabilité et de transparence, selon un rapport publié le 31 janvier dernier par des chercheurs de l’Université catholique de Louvain (Belgique) dans la revue scientifique Environemental Research Letters
Le rapport indique entre autres informations que la production de cacao constitue une source majeure de déforestation en Côte d’Ivoire. Entre 2000 et 2019, environ 2,4 millions d’hectares de forêt ont été remplacés par des plantations de cacao, une superficie presque équivalente à la taille du Rwanda. Cela représente 45 % de la déforestation totale et de la dégradation des forêts du pays.