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N°6 – Juillet 1997Il y a six, La lettre du réseau GAO publiait un numéro spécial consacré à l’épargne crédit au service du monde rural. On y assistait sur la voie prometteuse de ce que l’on appelle aujourd’hui les “systèmes financiers décentralisés” d’épargne-crédit – plus familièrement, les micro-crédits – gérés avec leurs utilisateurs, s’adaptant sans dogmatisme aux réalités du terrain.
Éditorial Les chantiers de l’an 2000 Jean-Claude Devèze Nord-Sud Le partage de l’eau, enjeu du prochain millénaire Yves Hardy L’eau douce se raréfie. La demande excède les capacités de l’offre. Plus qu’une gestion améliorée, changement des mentalités et nouveau “partenariat de l’eau” s’imposeront demain, pour éviter la pénurie. Le deuxième Sommet de la Terre en juin dernier a tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme. Guinée: vif succés pour le riz local Abdoulaye Diari Diallo Appétissant, nourrissant, avantageux,…
Il y a six, La lettre du réseau GAO publiait un numéro spécial consacré à l’épargne crédit au service du monde rural. On y assistait sur la voie prometteuse de ce que l’on appelle aujourd’hui les “systèmes financiers décentralisés” d’épargne-crédit – plus familièrement, les micro-crédits – gérés avec leurs utilisateurs, s’adaptant sans dogmatisme aux réalités du terrain.
L’eau douce se raréfie. La demande excède les capacités de l’offre. Plus qu’une gestion améliorée, changement des mentalités et nouveau “partenariat de l’eau” s’imposeront demain, pour éviter la pénurie. Le deuxième Sommet de la Terre en juin dernier a tiré une nouvelle fois la sonnette d’alarme.
Appétissant, nourrissant, avantageux, rentable, le riz local est paré, cette année, de toutes les vertus pour les consommateurs, et pour les commerçants et les producteurs guinéens, qui, grâce aux nouvelles routes, écoulent sans mal leurs abondantes récoltes.
Micro-crédit. Derrière ce mot tout neuf, encore un peu râpeux, il y a un véritable outil contre la pauvreté ou pour le développement mis en œuvre avec succès, depuis une quinzaine d’années, en Asie, en Afrique, en Amérique Latine. l’Europe, crise économique oblige, s’y met à son tour.
Deux systèmes se partagent une clientèle qui va des plus pauvres aux petits entrepreneurs: le système solidaire, qui a révolutionné le crédit et le système mutualiste, qui a retrouvé une seconde jeunesse dans les pays en développement. Entre deux, un nouveau venu, les caisses villageoises autogérées.
Responsable de l’antenne régionale d’une banque solidaire au Burkina Faso, Biba Boly gère 15 000 clients avec dix huit agents. Elle raconte pourquoi le crédit solidaire fonctionne aussi bien avec les femmes.
Épargner, emprunter nécessite un apprentissage. Témoignage d’un animateur d’une caisse villageoise autogérée du Cameroun qui décrit les deux freins à l’épargne: le gaspillage qui mène à l’usure et l’ignorance à la thésaurisation.
Créée il y a huit, Contigo (“avec toi”) offre crédits et soutien logistique aux candidats à la micro-entreprise des quartiers pauvres de Santiago. Entretien avec l’une des responsables de l’ONG chilienne, Véronique Van Simaeys.
Comment faire pour que les micro-crédits ne soient détournés de leur cible?Exemple au Vietnam, dans la plaine des Joncs, zone pionnière du delta du Mékong où les paysans font reculer des derniers marais.
Quel statut juridique peut adopter une ONG qui distribue des crédits et aspire à fonctionner comme une banque? Inspiré de la Grameen Bank, le Projet de promotion du petit crédit rural (PPPCR) du Burkina Faso étudie la question.
Banque publique indonésienne menacée de faillite il y a treize ans, la BRI a mis en place avec succès un réseau de petits crédits ruraux et jeté un pont vers les pauvres. Cécile Lapenu, chercheur au Cirad, raconte cette évolution.
Les clefs de la viabilité financière se trouvent dans des taux d’intérêts élevés, constate le Groupe consultatif d’assistance aux plus pauvres (GCAP) de la Banque Mondiale après examen à la loupe de onze banques solidaires. Voici les conclusions de l’étude publiée il y a 18 mois.
Le Sud ne s’exprime pas assez à travers l’Inter-Réseaux. Une mutation est nécessaire pour inverser la tendance. État des réflexions et des pistes de travail.
Mobiliser agriculteurs et techniciens, échanger des expériences, fixer des objectifs, les groupes de proximité permettent tout cela. Mode d’emploi de cet instrument de mobilisation précédé de quelques exemples au Sénégal et au Burkina Faso.