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Définir les politiques agricoles pour promouvoir les agricultures familiales
Ce numéro de Grain de sel est né de la volonté de l’Inter- Réseaux d’ouvrir le débat sur les politiques agricoles. Pour ce faire, il a d’abord pour objet de mieux percevoir ce qu’est une politique agricole, avec tous ses aspects allant de la sécurisation du foncier jusqu’à la politique des prix, mais aussi d’examiner comment une politique agricole s’articule avec une politique économique nationale et se situe dans une vision d’aménagement du territoire. À ceci s’ajoute l’intégration de cette politique dans un contexte régional, qu’il faut renforcer, et international, qu’il faut prendre en compte.
Il faut malheureusement constater que la plupart des pays africains maîtrisent avec difficulté leur politique agricole, que ce soit au niveau de leur élaboration, de leur mise en œuvre ou de leur évaluation. Ceci provient à la fois d’un manque de mobilisation des énergies pour définir des stratégies partagées de développement, et, surtout, de leur faible marge de manœuvre du fait de leur dépendance sur le plan financier et de leur peu de poids dans les négociations internationales.
Ce numéro aborde différentes pistes pour améliorer la situation. Sont préconisées, en particulier : une recherche de plus de productivité et de compétitivité des agricultures familiales, nécessitant aussi bien la poursuite de l’innovation technique que l’amélioration des capacités des acteurs à agir individuellement et collectivement ; une gestion volontariste du renforcement des filières agricoles, en particulier les filières vivrières (comme le riz pour le Mali et le Sénégal) ; une politique d’investissement allant de l’éducation aux infrastructures structurantes ; une mobilisation des responsables agricoles pour qu’ils clarifient leurs positions sur la promotion des agricultures familiales et qu’ils les défendent au plan national et international.
La tâche reste immense pour que les responsables africains trouvent leur propre voix de développement agricole en articulant les politiques nationales et internationales et les réalités locales. Il faut donc, sans tarder, clarifier les débats et agir en conséquence si l’on veut éviter les désastres liés à la montée des injustices et des inégalités, à la lente dégradation du capital naturel et au gaspillage des ressources humaines.
Définir les politiques agricoles pour promouvoir les agricultures familiales Ce numéro de Grain de sel est né de la volonté de l’Inter- Réseaux d’ouvrir le débat sur les politiques agricoles. Pour ce faire, il a d’abord pour objet de mieux percevoir ce qu’est une politique agricole, avec tous ses aspects allant de la sécurisation du foncier jusqu’à la politique des prix, mais aussi d’examiner comment une politique agricole s’articule avec une politique économique nationale et se situe dans…
Editorial Définir les politiques agricoles pour promouvoir les agricultures familiales J-C. Devèze et Georges d’Andlau Sur le Terrain Transposition d’un fait socioculturel dans la dégradation du Parc national de la Comoé Alfred Babo À partir de la lecture du rôle du rapt dans la société lobi, les actions en terme de sensibilisation à la préservation de l’environnement devraient céder aux femmes une place importante. Conflit entre développement villageois et aires protégées dans le Parc national de Campo-Ma’an Joachim…
À partir de la lecture du rôle du rapt dans la société lobi, les actions en terme de sensibilisation à la préservation de l’environnement devraient céder aux femmes une place importante.
En Afrique noire, l’histoire des aires protégées fait partie intégrante des transactions coloniales. C’est une histoire d’expropriations, de tensions et d’injustices.
Frappés par la fièvre hémorragique à virus Ebola, humains et primates tombent comme des mouches. Les chercheurs et les épidémiologistes sont mis à rude épreuve.
Après la période des ajustements, assiste-ton aujourd’hui à un retour des politiques agricoles en Afrique ? Le mot n’est plus tabou. L’importance du secteur agricole dans les stratégies de lutte contre la pauvreté, de préservation des ressources naturelles et d’insertion internationale conduit les États, les acteurs et la communauté internationale à s’interroger sur les nouveaux besoins de régulation et les domaines dans lesquels la puissance publique doit intervenir pour faire face aux défis régionaux et affronter l’instabilité internationale.
Un représentant de l’administration, un expert et un agriculteur, tous trois impliqués à différents niveaux dans le processus d’élaboration de politique agricole au Bénin témoignent. Un ingénieur agronome du ministère de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche du Bénin, direction de la Programmation et Prospective Un expert français, Vincent Ribier, chercheur dans le domaine des politiques agricoles au Centre international de recherche agronomique pour le développement, vincent.ribier@cirad.fr Un riziculteur, Gbenou Pascal, animateur au Comité national de concertation…
De nombreux pays africains rencontrent des obstacles à la formulation de politique agricole. Faut-il néanmoins tous les éliminer avant de pouvoir espérer élaborer une politique agricole ?
L’accroissement de la productivité agricole en Afrique est incontournable. Mais les gains de productivité ne doivent pas être accaparés en dehors de l’agriculture.
Le riz, céréale stratégique dans la sécurité alimentaire au Mali et au Sénégal, illustre des logiques différenciées pour l’élaboration de politique sectorielle au niveau national et de l’Uemoa.
Propos extraits du site Web Praia+9 du Cilss www.cilssnet.org/praia9/ Neuf ans après la conférence régionale à Praia sur le foncier et la décentralisation au Sahel, le Cilss et ses partenaires se sont retrouvés pour discuter de nouvelles orientations politiques.
Le Nepad est une nouvelle initiative émanant de certains pays d’Afrique pour relancer le développement du continent. Après les échecs des tentatives précédentes, pourra-t-il être un véritable levier ?
Face à une mondialisation galopante, la formation d’entités régionales est présentée comme une solution de renforcement pour les pays en voie de développement. Mais qu’en est-il réellement ?
CHANGER L’AIDE, C’EST NOTRE AFFAIRE À TOUS Série AF AIDE ET FEMMES Pendant des années, les femmes des villages et des quartiers ont été négligées par les agents de l’aide extérieure. Aujourd’hui, au contraire, les femmes sont devenues des interlocutrices incontournables. Quelles chances et quels problèmes apportent ce changement ? Comment rendre cette évolution utile à tout le monde ?