En 2013, le Palm Oil Innovation Group (POIG), une initiative multi-parties prenantes pour la durabilité de l’huile de palme, a été lancé par « un groupe d’entreprises d’huile de palme progressistes avec des ONG environnementales et sociales ». L’initiative POIG est née du mécontentement suscité par la révision en 2013 des principes et critères de la Table ronde sur l’huile de palme durable (RSPO), qui, a-t-on considéré, « aurait pu être plus novatrice, en particulier sur les questions de la déforestation, des stocks de carbone, de la biodiversité et des relations sociales ». Le POIG « s’engage à renforcer et à améliorer les principes et critères RSPO » en préconisant le respect de normes plus strictes que celles actuellement en vigueur dans le système RSPO.
D’après Greenpeace, la Charte POIG va plus loin que les exigences RSPO et « aborde la déforestation, le développement des tourbières, les émissions de gaz à effet de serre, les pesticides, la responsabilité vis-à-vis de l’eau, le consentement libre, informé et préalable des peuples autochtones et des communautés locales, la sécurité alimentaire (…), la transparence et la corruption, et la traçabilité ». […]