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publié dans Ressources le 7 juin 2024

Enquête sur la tension foncière entre les riverains d’Apouh et la Socapalm

Equinox TV

Foncier et politiques foncièresPalmier à huileCamerounVidéosReportage

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Ce reportage de Equinox TV donne la parole à l’association des femmes riveraines d’Apouh A Ngog, au Cameroun, qui s’oppose fermement aux travaux d’agrandissement des palmiers à huile de la société Socapalm, du groupe luxembourgeoise Socfin. Plus importante entreprise de production d’huile de palme du pays (selon Socfin), elle produit en 2020 près de 51 % de l’huile de palme du Cameroun. Les riverains dénoncent le fait que l’exploitation de palmeraies les empêche d’accéder à certains terrains dont ils dépendent. Depuis 2023, la plantation a été agrandi, ce qui a changé la quotidien des habitants qui dénoncent l’accaparement de leurs terres ancestrales.

En 2023, la Société financière des caoutchoucs (Socfin), dont le groupe Bolloré détient 40 % des actions et qui a pour filiale la Société camerounaise de palmeraies (Socapalm), avait été condamnée par le tribunal de Nanterre, en France, à verser 140 000 euros à 150 paysans camerounais riverains de plantations destinées à produire de l’huile de palme, ceux-ci accusant la société d’avoir notamment rendu leurs terres infertiles. Cette décision a été une première pour la justice française, depuis l’adoption en 2017 de la loi sur le devoir de vigilance des multinationales, qui oblige celles-ci à prévenir les risques sociaux et environnementaux liés à leurs activités.

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