Selon des informations de presse, le 26 mai 2014, le gouvernement nigérian a étendu sa politique de droits d’importation préférentiels aux opérateurs investissant dans une nouvelle capacité d’usinage de riz et développant des liens en amont « pour combler le fossé entre l’offre et la demande ». Depuis le 1er janvier 2013, le gouvernement a diminué les droits sur les importations de riz brun décortiqué et de riz semi-blanchi ou blanchi pour « les investisseurs ayant une capacité d’usinage de riz et un programme d’intégration en amont vérifiable », les faisant passer de 100 % à 20 %, avec le prélèvement d’un droit de douane de 10 %. En revanche, ceux qui ne disposent pas d’une telle capacité d’usinage et de programmes d’intégration se voient imposer un droit de douane de 60 %, en plus du droit de 10 %. Les importations à taux préférentiels doivent être « limitées à la quantité permettant de couvrir l’écart d’approvisionnement national », tel que déterminé par un comité spécialement constitué. Les nouvelles dispositions en matière de droits d’importation seront en place pendant quatre ans.