Dans un rapport publié le 14 septembre, l’Organisation des Nations unies appelle les gouvernements à « réorienter le soutien à l’agriculture pour transformer les systèmes alimentaires ». Certes, les agriculteurs doivent être mieux accompagnés pour relever les défis du changement climatique, protéger la biodiversité et contribuer à l’adoption de régimes alimentaires plus sains. Mais quelle est la marge de manœuvre des Etats pour réaffecter les aides en faveur de la transition agroécologique, tout en continuant à soutenir la production agricole pour limiter la dépendance aux marchés mondiaux ?
Dans cet article, Jean-Christophe Debar (Farm) revient sur certaines prescriptions du rapport qui, s’appuyant sur les bénéfices présumés de la libéralisation des échanges, laissent perplexe.