Pour nourrir une population mondiale plus nombreuse, plus urbanisée et dont les habitudes alimentaires changent, il faudra produire plus, tout en réduisant la pression de l’agriculture sur l’environnement. Les pratiques de la fertilisation doivent donc évoluer. Dans ce Point de vue, Charlotte Hebebrand développe le concept de « nutrition des plantes responsable ». Il s’agit à la fois d’augmenter l’utilisation des engrais minéraux dans les régions où elle est très faible, pour accroître la productivité et le revenu des agriculteurs, et d’améliorer l’efficacité de la fertilisation grâce à une meilleure gestion des sols et des cultures, conjuguant apports de matière organique et d’engrais de synthèse. Une nutrition des plantes plus précise et plus équilibrée est un facteur essentiel d’une agriculture productive et durable.