« Quartier Bobiel à Niamey, un groupe de huit jeunes hommes, de 25 à 35 ans, se prépare à la vente ambulante de « produits laitiers », du yaourt liquide et du dégué, qu’ils fabriquent eux-mêmes à partir de lait en poudre importé. Leur expérience dans cette activité varie de 3 à 10 ans. Ils transforment 3 à 16 kg de « poudre de lait importé » avec un taux de reconstitution de 12 à 25% ; en moyenne 7,5 kg de poudre de lait pour 40 litres d’eau soit un taux de reconstitution moyen de 18,8%.
La poudre utilisée n’est pas de la poudre de lait pur mais un produit constitué d’un mélange de lait écrémé et de matières grasses végétales. Ces « mélanges MGV », constitués notamment d’huile de palme, sont environ 30% moins chers que le lait en poudre entier. Ce produit à base de lait est souvent appelé « poudre de lait ré-engraissée » ou « poudre laitière enrichie en matière grasse végétale », en anglais « fat-filled milk powder », ce qui n’est pas correcte (…) » Lire la suite de cette note thématique du RECA Niger ici