Le Mali souffre d’un manque d’infrastructures et d’équipements appropriés pour la production et la conservation des semences. Les coûts de certification des semences aussi sont élevés. Pourquoi.
Au Mali, le taux de rendement des variétés de semences améliorées diffère selon les zones, les espèces et les structures d’encadrement : 10 à 20 % pour le mil, le sorgho, l’arachide et le niébé ; 35% pour le riz irrigué ; 30% pour le riz pluvial et 8% pour le riz de submersion (variété de riz cultivé en étant immergée dans l’eau). A l’opposé de ces cultures vivrières, le taux d’utilisation des semences améliorées de coton, principale culture de rente, est de 100%. L’économie du Mali repose essentiellement sur le secteur agricole qui occupe environ 75% de la population active selon les chiffres de l’IER (institut d’économie rurale). L’importance de la culture pour le pays est sans équivoque. Les semences de base sont produites selon les normes de multiplication de l’espèce et sont destinées à la production de semences certifiées. Les semences améliorées ou certifiées!