L’affaire coton a agité le Bénin ces deux derniers mois. Le conseil des ministres s’est réuni plusieurs fois et a fini par décider de retirer la gestion de la filière coton aux privés.
Tout est parti du manque de fertilisants, d’intrants alors la campagne cotonnière était lancée par le ministre de l’Agriculture. Les producteurs ont alors commencé à grogner, certains montent au créneau et tirent la sonnette d’alarme. Les politiciens et économistes leur emboîtent le pas. Si les uns ont abondamment utilisé les studios de radios et plateaux de télévision, les autres ont préféré faire publier des articles dans la presse pour mettre un accent sur les conséquences de l’inexistence d’intrants agricoles en pleine campagne cotonnière. « Vers une année blanche cotonnière » n’avait pas hésité à écrire un ancien cadre de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO).