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Au Brésil, de nombreuses agricultrices pratiquent l’agroécologie. Leur production diverse et saine alimente leurs propres communautés et des populations vulnérables urbaines grâce aux marchés solidaires. Cela contraste avec le modèle agricole industriel dominant qui contribue à l’homogénéité et à l’insécurité alimentaire.
Rendre visible la contribution des savoirs féminins à la sécurité alimentaire et nutritionnelle est un réel défi. C’est ce à quoi est consacré ce numéro qui s’inscrit dans le cadre d’une réflexion plus large d’Inter-réseaux sur le genre : ouverte avec un bulletin de veille spécial “Genre et développement rural” paru au printemps 2020, elle a en ligne de mire un cycle méthodologique sur la prise en compte du genre dans le partage d’informations et la gestion des…
Cette rubrique introductive a pour objectif de fournir sous forme d’infographie des éléments de compréhension généraux sur la place des femmes dans l’agriculture africaine, les inégalités de genre ainsi que la diversité des savoirs féminins. Vous y trouverez également un lexique des termes et concepts structurants du numéro.
Le genre est parmi les éléments qui structurent nos sociétés, de manière diverse et évolutive, mais toujours de façon significative. Cette évocation du genre comme une des variables d’analyse déterminantes en sciences sociales et humaines fait référence à différents aspects qui sont présentés dans cet article.
Cet article explore, à travers l’exemple de la société Bamoun, la façon dont les savoirs se constituent, se transmettent, se partagent et se complètent à l’aune des rôles sociaux, des identités de genre et de l’évolution de l’agriculture.
La reconnaissance de la contribution des paysannes à la sécurité alimentaire s’est opérée sur un temps long, passant d’une totale invisibilisation dans la recherche et les statistiques à une prise en compte systématique dans les projets de développement. Retour sur les débats et les mouvements qui structurent le gender-mainstreaming.
L’approche genre s’est progressivement imposée comme une composante essentielle des projets de développement. Comment la stratégie des bailleurs de fonds a-t-elle évolué sur cette question ? Quels sont pour eux les défis majeurs de l’opérationnalisation de l’approche et comment en mesurer les impacts ?
Au Sénégal, les arrangements sociaux défavorables aux femmes sont tenaces. Malgré les bouleversements importants dans les systèmes et les rapports de production des savoirs et des richesses, les zones rurales semblent être imprenables… En apparence. La valorisation des savoir-faire et du travail des femmes pourrait-elle contribuer à une meilleure reconnaissance de leur place dans la société ?
Les restrictions d’accès des femmes rurales aux ressources naturelles et à la mobilité, menacent la sécurité alimentaire et leurs savoirs spécifiques. Elles développent de nouvelles stratégies qui s’inscrivent dans une révolution déjà largement amorcée dans les habitudes alimentaires des ménages ruraux sahéliens : un clivage générationnel majeur s’amorce.
Malgré l’importance du rôle des femmes dans le secteur agricole, leur accès aux services de conseil est limité. Cet article revient sur l’accompagnement déployé par l’agri-agence Fert auprès d’organisations paysannes malgaches pour mieux prendre en compte les femmes dans leurs services de conseil et sensibiliser les ménages à leur prise de responsabilités.
Au Burkina Faso, la fabrication du beurre de karité est exclusivement féminine. Le succès de ce produit sur les marchés occidentaux occasionne des mutations importantes dans les savoirs et les gestes techniques des artisanes. Et cela n’est pas sans poser des questions éthiques sur la reconnaissance de la valeur de ce « vieil » oléagineux.
À Guédé Chantier dans le nord du Sénégal, les femmes sont traditionnellement les gardiennes des savoirs locaux ce qui en fait les premières actrices de la transition agroécologique dans cette zone à l’environnement fragilisé. Elles transmettent des savoirs, expérimentent aussi, s’adaptent aux changements climatiques.
L’implication croissante des femmes dans les organisations collectives montre non seulement des capacités des femmes à se saisir des opportunités pour s’investir dans la sphère productive mais aussi leur capacité à s’organiser, à développer des initiatives autonomes et à faire entendre leurs voix. Elles y construisent des compétences techniques et cognitives pour renégocier leur positionnement social. Illustration au Niger.
Les femmes occupent une place importante dans certaines filières, comme le lait, l’élevage ou encore les céréales, mais restent faiblement impliquées dans les organes de gouvernance des OP et des processus décisionnels. Leurs voix se renforcent pourtant via l’appui des OP : qu’apportent ces espaces en termes de leadership et de leviers transformationnels ?
Au Burkina Faso, la démarche Tylay permet aux agriculteurs et aux agricultrices de prendre conscience de leurs compétences et de déployer leur potentiel pour transformer leurs exploitations. Cette démarche basée sur le bilan de compétences s’est révélée être un puissant levier pour la visibilité et la valorisation des savoir-faire féminins. Voir la présentation vidéo de la démarche, présentée par Gifty Narh Guiella, présidente d’Inter-réseaux et directrice de l’agence Corade : ici
Chez les Gbaya, les femmes sont détentrices de savoirs traditionnels liés aux plantes utilisées dans les rituels de paix, processus dont elles sont responsables et dépositaires. Bien que la symbolique et les croyances leur confèrent les vertus de vie et de paix, elles restent marginalisées des médiations formelles.
“La pauvreté a un visage féminin” entend-on souvent. Traduire en termes économiques les raisons de ce phénomène demande s’intéresser à la question du travail non rémunéré des femmes, et à son invisibilisation dans les statistiques et les politiques. Entretien avec Barbara Ky, économiste et Directrice du genre à la Commission de l’UEMOA.
Le Burkina Faso apprend encore à marcher sur le chemin de la promotion du genre. La libération de la parole pour les femmes en milieu rural constitue un enjeu de développement. Un levier sur lequel l’ONG canadienne, Radios Rurales Internationales (RRI), met l’accent grâce aux innovations numériques basées sur la radio interactive.
Dans quelle mesure les thématiques traitées par les mouvements féministes ouest africains actuels rencontrent réellement les défis propres à la condition féminine ? Tour d’horizon basé sur une étude menée auprès de la société civile et d’organisations féministes au Mali, au Togo et au Bénin.
L’approche Dimitra portée par la FAO, en se basant sur des groupes d’écoute et la dynamique de dialogue, met les communautés rurales au cœur de son action pour un développement humain endogène.
Au Brésil, de nombreuses agricultrices pratiquent l’agroécologie. Leur production diverse et saine alimente leurs propres communautés et des populations vulnérables urbaines grâce aux marchés solidaires. Cela contraste avec le modèle agricole industriel dominant qui contribue à l’homogénéité et à l’insécurité alimentaire.
Regards croisés : Quelle contribution des savoirs féminins à la sécurité alimentaire ?
L’institutionnalisation de l’approche genre a pour objectif de réduire les inégalités de genre et de revaloriser le travail des paysannes, leurs savoirs, d’être un levier d’émancipation et de transformation sociale. Deux personnes impliquées à l’échelle régionale et au Cameroun partagent leur analyse : quelles sont les dynamiques actuelles, quels impacts sont observables ?
Plusieurs organisations membres d’Inter-réseaux animent et soutiennent des projets et des réflexions sur le thème du genre et des savoirs. C’est le cas de FERT, de l’agence Corade, du ROPPA, de l’APESS, d’Afrique Verte, qui ont contribué à différents articles (p. 18 ; 28 ; 25). Leur expérience en la matière a permis de nourrir les réflexions et les débats dont est issu le présent numéro.
Je m’appelle Marie Aguewe, je viens de la commune de Ouaké, dans le département de la Donga au centre ouest du Bénin. Actuellement présidente de l’Association Nationale des Femmes agricultrices du Bénin (ANaF-BENIN), je suis avant tout agricultrice moi-même. Je produis du maïs, et du soja. Je fais également la promotion de foyers de cuisson améliorés de type Rocket et céramique et je commercialise des produits vivriers.