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Cette livraison de Grain de sel pourra en étonner quelques-uns : elle reflète les activités du réseau durant les derniers mois. Entre juin et septembre 2002, l’Inter-Réseaux, avec l’appui du CTA (Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UE), a mené une campagne de consultation électronique dans le cadre du premier Forum européen sur la coopération au développement rural de Montpellier, les 4, 5 et 6 septembre derniers1. Environ cinq cent personnes ont été interpellées par voie électronique…

Sommaire Éditorial Laurent Lhopitallier Cette livraison de Grain de sel pourra en étonner quelques-uns : elle reflète les activités du réseau durant les derniers mois. Entre juin et septembre 2002, l’Inter-Réseaux, avec l’appui du CTA (Centre technique de coopération agricole et rurale ACP-UE), a mené une campagne de consultation électronique dans le cadre du premier Forum européen sur la coopération au développement rural de Montpellier, les 4, 5 et 6 septembre derniers1. Environ cinq cent personnes ont été…

Le thème « Commerce des produits agricoles » a suscité de très nombreuses réactions. « Grain de sel » vous en présente de larges extraits, regroupés en trois enjeux fédérateurs : la perte des marchés nationaux en raison de la concurrence de produits importés à bas prix, la question du prix des matières premières agricoles sur le marché international et enfin les difficultés nationales et d’intégration régionale.

Les producteurs de pommes de terre de Guinée ont réussi à supplanter la Belle de Hollande. La réduction du coût de production a permis en effet de faire chuter le prix au kilo. L’interdiction de l’importation pendant la période de production n’est plus exigée.

Depuis quelques années, diverses organisations paysannes (OP) et mouvements paysans émergent en Afrique, en Asie et en Amérique latine. S’y côtoient des organisations créées sous l’impulsion d’interventions extérieures (États, ONG) et des organisations plus autonomes, représentatives des populations rurales. Ces OP ne sont pas corporatistes. Leurs objectifs et leurs actions dépassent les problématiques spécifiquement agricoles. Elles militent pour de réelles transformations sociales, économiques et politiques. Elles se structurent à différents niveaux – local, national et régional – où…

Un survol du parcours de quelques syndicats, associations, coopératives paysannes en Amérique latine nous fournit un éventail de situations et des éléments de réflexion sur les divers types d’organisations, leurs parcours et enjeux. Ces organisations paysannes ont en commun qu’elles évoluent dans des contextes de plus en plus globalisés qui les amènent à affronter de nouvelles contraintes mais leur permettent aussi d’agir d’une autre façon.

En Inde, le KRRS, l’association des agriculteurs de l’État du Karnataka (situé au sud de la péninsule), constitue l’un des mouvements paysans les plus puissants et les plus médiatisés. texte adapté du Français par Françoise Van Poucke

En Bolivie, plus de 25 000 producteurs, représentés par des organisations paysannes, indigènes, des petites entreprises et des organisations nongouvernementales, se sont regroupés au sein d’une association de producteurs biologiques (AOPEB). Ils construisent un véritable mouvement de défense de l’agriculture biologique, centré sur des valeurs de décentralisation, de participation et de développement durable des conditions économiques et sociales des petits producteurs.

Papa Simisi, la soixantaine bien sonnée, est paysan et syndicaliste. Le cinquième numéro de la revue trimestrielle « Regards Croisés », édité par le Pole Institute, a publié une interview de ce leader paysan congolais, réalisée en août 2001 et dont nous vous livrons ici de larges extraits.

Au Nigeria, les agriculteurs n’engrangent pas tous les bénéfices de leur travail. Les causes directes de cette situation relèvent d’un défaut d’organisation : ils n’ont aucune stratégie commerciale propre, ne disposent pas des moyens de faire parvenir leurs produits à ceux qui les demandent, ne profitent pas des avantages d’un bon stockage et ne sont pas les seuls déterminants de la qualité de leur production. Texte adapté de l’anglais par Françoise Van Poucke

La lutte contre la pauvreté, thème-phare du monde du développement depuis quelques années, a suscité l’intérêt des participants même si beaucoup d’entre eux n’ont pas contribué à ce thème. Il semblerait que peu de gens aient la chance ou l’honneur de pouvoir participer à l’élaboration ces fameux cadres stratégiques de lutte contre la pauvreté.

De passage en Bretagne, un journaliste guinéen porte un regard incisif sur la solidarité : dans les magasins « verts » de France, souris et rats sont devenus le meilleur cadeau d’anniversaire pour les enfants.

À la suite de la publication par Marcel Mazoyer d’un argumentaire sur la nécessaire protection de la paysannerie pauvre dans le contexte de mondialisation (dont « Grain de sel » s’est fait l’écho dans le précédent numéro), voici deux réactions à l’analyse et aux propositions de ce dernier : Julio Berdegue, du Chili, propose la suppression pure et simple de toutes formes de subvention tandis que Jim Bingen, des États-Unis, prône le renforcement de la participation des agriculteurs…