Redynamiser le secteur agricole en injectant au moins 10% des budgets nationaux, assurer davantage de financement public dans l’agriculture, adopter de politiques saines de développement agricole et rural : tels sont entre autres, les engagements pris par les chefs d’Etat et de gouvernement de l’Union africaine lors de leur session ordinaire du 10 au 12 juillet 2003 à Maputo. Sur 37 pays évalués en 2012, 7 seulement ont tenu leur promesse. Le Burkina Faso, signataire de ces engagements il y a dix ans, fait partie des « bons élèves » de la classe.