On dit souvent que le système de production agro-alimentaire intensif, malgré ses nombreux problème, permet une alimentation à bas prix pour les ménages pauvres. Mais cette affirmation est trompeuse. Ce systèmes comporte des coûts cachés qui ne se reflètent pas dans les prix payés par les consommateurs : impacts négatifs sur le plan écologique, sanitaire, social, bien être animal, plan politique. Mais au final, il faut bien que quelqu’un paie l’addition.
En mars dernier, 420 étudiant·e·s étaient réuni·e·s pour creuser cette question avec Olivier de Schutter (rapporteur spécial à l’ONU sur l’extrême pauvreté et les droits humains) et toute une série d’experts et d’acteurs de terrain. Retour en interviews sur les problématiques abordées lors de cette journée.