Il arrive que les nouvelles se télescopent et produisent du sens. Ainsi a-t-on appris quasi simultanément que l’indice des prix alimentaires mondiaux calculé par la FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) a reculé de 19 % en 2015 et que 64 pays, soit un sur trois dans le monde, ont désormais dans leur législation des objectifs ou des obligations d’incorporation de biocarburants dans l’essence ou le gazole. Un nombre qui n’a cessé de croître depuis quinze ans.