Le blocage des pasteurs transhumants entraîne une concentration des animaux au niveau de certaines zones périurbaines et urbaines, ainsi que dans plusieurs espaces transfrontaliers ; ce qui conduit à une augmentation considérable de la pression exercée sur les ressources pastorales localement disponibles et à une montée des tensions liées à l’accès à ces ressources. Face aux risques que pourrait entraîner la détérioration de la situation dans les zones d’accueil des transhumants bloqués (incidences négatives sur la résilience des communautés concernées et la cohésion sociale), le RBM et ses organisations membres lancent un vibrant appel en faveur de la mobilisation d’une assistance alimentaire au profit des éleveurs bloqués et de leurs animaux.
La présente note se base sur les données collectées grâce au dispositif d’information mis en place par le RBM et ses OP membres au Mali, Niger et Nigeria, avec l’appui technique de l’OIM. L’analyse de ces données a permis de quantifier le le nombre d’éleveurs et les effectifs du cheptel actuellement bloqués aux frontières, mais aussi d’identifier les solutions potentielles aptes à prévenir les conflits avec les communautés hôtes ou à résoudre les conflits existants, tout en veillant à consolider la résilience des groupes d’acteurs concernés.