Dans cet entretien pour la Revue Projet, le chercheur Benoît Lallau observe que l’utilisation de la notion de « résilience » dans les programmes de développement tend à rendre l’individu responsable de sa situation, sans considérer le contexte socio-économique. Il invite à repolitiser cette notion en introduisant une dimension collective.
« La résilience des paysans sahéliens ne passe pas seulement par l’effort de chaque paysan sur sa parcelle, mais aussi par ce qui est mis en œuvre collectivement : des mobilisations de producteurs à l’échelle locale, qui sont ensuite relayées à l’échelle nationale, voire à l’échelle de la sous-région, pour pouvoir peser sur les politiques publiques. »
Lire l’entretien en ligne ici (en accès libre jusqu’au 6 novembre 2019)