Avec 32 millions de têtes toutes espèces confondues, le Niger est sans conteste un pays d’élevage. Cette activité, outre sa forte contribution à l’économie nationale, participe significativement aux stratégies de lutte contre la pauvreté au sein des ménages. Toutefois, les sécheresses récurrentes qui sévissent au Niger constituent un risque majeur pour le bétail. Les années de sécheresse se traduisent par des déficits fourragers dont les conséquences sur le cheptel sont les mortalités, les chutes de poids et de production, les avortements, etc.
Ainsi, suite à deux années successives de mauvaises campagnes pastorales, une situation difficile s’annonçait pour les éleveurs en 2010. En effet, le pays a enregistré un déficit fourrager considérable. Les résultats obtenus à l’évaluation finale de la campagne 2009 indiquaient un déficit équivalent aux besoins de deux tiers du cheptel national.