Dans cette interview, le président de l’Association citoyenne de défense des intérêts collectifs (Acdic), Bernard Njonga, dénonce les importations massives de denrées alimentaires au Cameroun qui font une concurrence déloyale aux productions locales sur les marchés. Il y explique que le phénomène de « vie chère » ne repose pas que sur la faiblesse du pouvoir d’achat des populations mais aussi sur la dépendance à ces importations qui expose le Cameroun aux fluctuations de prix. Il lance un appel au pouvoir public camerounais de prendre les mesures nécessaires pour accroître l’approvisionnement du marché local en denrées agricoles via notamment la relance de programmes spéciaux agricoles en appui aux filières. Selon lui, la relance agricole doit passer par la promotion de la production et la consommation de produits locaux. Cet article fait également le point sur l’impact des importations massives de denrées alimentaires sur le développement de la production agricole et agroalimentaire nationale.