Ce rapport d’Ipess Food montre comment les villes et les collectivités locales jouent un rôle pionnier dans la mise en œuvre de politiques alimentaires et climatiques, en présentant de multiples exemples inspirants provenant du terrain. Il constate que : les collectivités locales réduisent les émissions en promouvant une alimentation saine et durable, en réduisant le gaspillage alimentaire, en encourageant les circuits courts, en soutenant la transition vers l’agriculture biologique, et en veillant à ce que leurs résidents les plus démunis puissent avoir accès à des denrées alimentaires saines et durables. Ces politiques réduisent les émissions de gaz à effet de serre tout en procurant des bienfaits sur la santé et de multiples avantages sociaux, économiques et environnementaux.
Conclusions :
Pour avoir une chance de limiter le réchauffement climatique, il est urgent d’amorcer la transition vers des systèmes alimentaires durables. Les gouvernements nationaux devraient :
1. Prendre pour modèle ou s’inspirer de l’exemple des villes et des collectivités locales pour élaborer les politiques nationales en matière d’alimentation et de climat.
2. Travailler en coordination avec les villes et les collectivités locales, et leur octroyer davantage de fonds pour qu’elles puissent agir en faveur de l’alimentation et du climat, en élargissant progressivement le champ d’action à l’ensemble des villes et des régions.
3. Saisir l’opportunité du bilan de l’Accord de Paris lors de la COP 28 pour réviser les engagements nationaux climatiques afin d’y inclure systématiquement les systèmes alimentaires et l’action locale.