En Afrique Sub-saharienne, l’élevage extensif contribue de manière significative à la sécurité alimentaire locale, aux économies nationales et à l’intégration régionale. Cependant, la plupart des politiques, des lois, des investissements et des programmes n’ont pas réussi à exploiter le potentiel des systèmes pastoraux. La marginalisation des pasteurs dans la politique nationale et dans la société est évidente.
Il existe une volonté politique croissante, une littérature scientifique et des efforts de la société civile pour surmonter les idées fausses et les erreurs. Cependant, traduire les bonnes intentions et les idées novatrices en dispositions institutionnelles et en pratiques de gouvernance efficaces semble être un défi, car dans la plupart des pays d’Afrique subsaharienne, le cadre politique traitant des zones pastorales reste empêtré dans une mauvaise compréhension, des perspectives biaisées, des approches bureaucratiques et des intérêts déformés.
Lire l’article de Michele Nori (en anglais)
Découvrir aussi d’autres articles sur le paysage politique du pastoralisme dans différentes régions du monde sur le blog du PASTRES