Une grande partie du commerce intra-africain est à petite échelle, transfrontalier, non enregistré et informel. Cette étude montre que le commerce transfrontalier informel est moins une anomalie que ne le suggère la politique commerciale officielle. Il résulte d’interactions très diverses entre les commerçants et les agents frontaliers, et fait partie d’un système plus large. Elle conclue que les tentatives de cibler directement le commerce transfrontalier informe se heurtent à des structures relationnelles aussi profondément ancrées. Compte tenu des facteurs contextuels spécifiques, il est nécessaire d’adopter des approches spécifiques aux frontières, car elles peuvent varier d’une frontière à l’autre. Des approches plus indirectes pourraient se concentrer sur la création d’alternatives économiques plus larges, mais sur un horizon temporel plus long.