7 – El Nino sème la tempête

Gigantesque nappe d’eau chaude qui se déplace dans le Pacifique et provoque inondations ou sécheresse, El Nino suscite un branle-bas de combat dans les différentes régions du monde dont il modifie, pour quelques mois, le régime pluviométrique. Paysans et négociants internationaux sont sur le pont.

Grain de sel retrouve sa taille habituelle après le numéro exceptionnel consacré au Micro-crédit. la Rubrique sur le terrain, un peu comprimée dans le numéro précédent, reprend ainsi ses aises avec trois articles qui rendent comte d’expériences ou de réalités dans les pays du Sud : le premier est consacré à une plante peu connue mais susceptible de rendre de nombreux services, le pourghère ; le second raconte la vie d’un agriculteur des sables au Togo ; le…

Faute d’emploi en ville ou de terres à la campagne, ils se sont installés sur la plage: sur la côte togolaise, près de 3 000 maraîchers cultivent des laitues sur le sable et alimentent Lomé, la capitale, en légumes frais.

Le pourghère fait partie de la vie quotidienne des Africains dont il soigne de multiples maux. Et des moteurs à huile de Pourghère pointent même leur nez au Mali.

Le pourghère peut-il rentrer dans la grande famille des biocarburants de masse? Les essais effectués ces dernières années ouvrent certains espoirs, malgré de nombreuses difficultés de financement.

Né en janvier dernier, le Syndicat des travailleurs ruraux compte aujourd’hui 5 000 membres dans la vallée du fleuve Sénégal. Un de ses dirigeants, Djibril Diao, raconte les premiers combats pour se faire entendre.

Libérer la parole sur l’aide au secteur agricole: c’est l’objectif du groupe de travail de l’Inter-Réseaux qui a constitué un échantillon de trois pays (Cameroun, Niger, Togo) dans ce dessein. Résultats de la « consultation » d’ici la fin de l’année. En attendant, les deux notes de synthèse ouvrent le débat. Explications.

Libérer la parole sur l’aide au secteur agricole: c’est l’objectif du groupe de travail de l’Inter-Réseaux qui a constitué un échantillon de trois pays (Cameroun, Niger, Togo) dans ce dessein. Résultats de la « consultation » d’ici la fin de l’année. En attendant, les deux notes de synthèse ouvrent le débat. Explications.

Mélanger des paysans, des commerçants, des transporteurs de la filière vivrière, remuer pendant plusieurs jours et laisser décanter: c’est ce qu’a fait au Cameroun le groupe de travail Reconquête des marchés vivriers. De l’avis général, la recette est bonne.