L’Afrique du Sud a remis en chantier mercredi la question ultra-sensible de la redistribution des terres dont la majorité noire a été dépossédée il y a près de 100 ans.
Le gouvernement, pour qui cette réforme est une priorité depuis l’accession de Jacob Zuma à la présidence en 2009, a évoqué des limites à la propriété étrangère, tout en appelant sa base à la “patience”.
Maintes fois promise et reportée, elle vise à résorber les inégalités héritées du Natives Land Act de 1913 qui avait confiné les Noirs sur 7% du territoire, les poussant à devenir ouvriers agricoles, mineurs ou travailleurs migrants.