Les pays étrangers qui achètent des terres agricoles en Afrique pour assurer leur approvisionnement en nourriture sont coupables d’une “nouvelle forme de colonisation”, a déclaré, mercredi 7 décembre, la ministre sud-africaine de l’agriculture, Tina Joemat-Pettersson. Que l’on parle d’accaparement des terres, selon la terminologie de ceux qui dénoncent le phénomène, ou de développement de l’agriculture, comme préfèrent le présenter les investisseurs, la question de la course aux terres arables suscite les jugements à l’emporte-pièce.