Les coopératives de la filière café-cacao ivoiriennes devaient permettre de limiter la paupérisation des producteurs. Mais étant donné leurs facilité et rapidité de création – d’autant plus en soudoyant l’administration – les coopératives se sont multipliées et aujourd’hui la plupart sont en fait fictives. Ayant obtenu un agrément légal, elles touchent tout de même des subventions sur des volumes de productions achetés bord-champs. Un trafic qui leur assure un bénéfice conséquent, alors que les producteurs, eux, restent sur la touche.