Il y a près de 30 ans, le paradigme du financement public de l’agriculture s’effaçait au profit d’une logique de marché dans une économie libérale, sous la pression des institutions de Bretton Woods et sous l’effet des plans d’ajustement structurel. Les États entamaient une « cure d’amaigrissement » en se désinvestissant massivement de certains secteurs, notamment de l’agriculture. C’était le début du « boom » de la microfinance qui a cependant rapidement montré ses limites à répondre aux besoins spécifiques du monde rural et de la production agricole.