Une équipe internationale et multidisciplinaire de chercheurs a publié dans Nature une nouvelle étude qui suit, sur trois décennies, l’évolution du puits de carbone forestier mondial, soit l’équivalent de pratiquement la moitié des émissions mondiales des combustibles fossiles. Dirigée par le service des forêts des États-Unis, l’étude cherchait à savoir si les solutions mises en œuvre pour améliorer la séquestration du carbone sur terre (restauration des forêts dégradées, plantation de nouvelles forêts, etc.) permettaient d’atteindre l’impact souhaité sur le puits de carbone mondial.
L’étude avance que les puits de carbone ont augmenté en forêts tempérées (+30 ± 5%) et en forêts tropicales (+29 ± 8%) en raison de l’augmentation de la superficie forestière, mais ils ont diminué dans les forêts boréales (−36 ± 6%) et forêts tropicales intactes (−31 ± 7%), en raison de perturbations et de pertes aggravées dans les zones forestières.
Les principales conclusions de cette étude appellent à prudence, appelant la communauté des chercheurs et des décideurs à ne pas considérer les capacités forestières de séquestration du carbone comme acquises.
Lien vers l’étude (payante) ici