Loin de le combler, les 8 ans d’absence de Agri-culture n’ont fait qu’élargir d’avantage le fossé qui sépare les producteurs des centres officiels où se prennent les grandes décisions même celles qui les concernent directement. Le secteur rural reste encore le parent pauvre des médias malgré la révolution des technologies de l’information et de la communication (TIC).
Les raisons fondamentales de cette situation restent l’analphabétisme et le pouvoir d’achat particulièrement bas de cette catégorie d’acteurs qui, pourtant, nourrit de façon satisfaisante la population du Bénin. L’Etat, notre patrimoine commun, ne doit-il pas leur accorder plus d’attention ?