C’est reparti. Avec les mêmes mots, les mêmes constats désolés, les mêmes solutions proposées. Non, rien n’a changé, comme s’il s’agissait désormais d’un cycle fatidique auquel on s’habitue. Comme si l’on redécouvrait à chaque fois les failles du marché mondial, l’effet délétère de la spéculation, la faiblesse des stocks américains de céréales, l’inefficacité de certains gouvernants et les incidents climatiques, lesquels ont bon dos.