« Puisqu’on ne peut pas faire des omelettes sans casser des œufs », annonce, apparemment sans état d’âme, un rédacteur sur le site du Journal du Mali, à moins qu’il ne l’ait dit de façon ironique, il faut donc accepter le fait que lorsqu’un projet économique de grande envergure est lancé par un gouvernement dans le but de développer une région de son pays, et ainsi garantir (hypothétiquement) un meilleur avenir pour tous, certains doivent obligatoirement accepter de se sacrifier et jouer le rôle des œufs destinés à être cassés.
C’est exactement ce qui est arrivé à plus d’une centaine de familles de paysans, commerçants et villageois du Mali, résidant dans la zone de l’Office du Niger. Ils ont eu la malchance et le malheur de vivre au mauvais endroit, et donc de gêner la réalisation du projet économique pour lequel ils n’ont bien sûr pas été consultés.