Avec la nouvelle loi Egalim, qui rentre en application cet hiver en France, les contrats écrits entre un producteur et son premier acheteur deviennent une obligation dans la filière bovine. Cette mesure vise à améliorer la visibilité sur les volumes mis en marché et à atténuer la volatilité des prix pour protéger la rémunération des producteurs. Un bouleversement pour la filière bovine (où le taux de contractualisation est actuellement de moins de 2%) qui fait naître de nombreux questionnements sur l’applicabilité de cette loi et ses conséquences sur l’ensemble de la filière.
Dans un autre contexte géographique, cette analyse fait écho à de nombreux enjeux abordés dans les travaux d’Inter-réseaux sur les partenariats entre OP et entreprises en Afrique de l’Ouest : structuration des filières via la contractualisation, formule de définition des prix tenant compte du coût de production, capacité de négociation des éleveurs faiblement membres d’OP, pérennité du modèle familial, possibilité de réguler les prix des matières premières agricoles dans un marché ouvert…
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