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publié dans Ressources le 1 mai 2010

Causes et conséquences de la variabilité des prix sur les marchés alimentaires ouest-africains

Régulation des marchésAfrique de l’Ouest

Dans cette première partie, on distinguera les références relatives aux causes internes et externes de la variabilité des prix.

On entend par causes internes, les facteurs d’instabilité des prix endogènes aux marchés.

On entend par causes externes principalement l’impact des prix internationaux sur la variabilité des prix en Afrique de l’Ouest. Il s’agit des études et analyses portant sur la transmission des prix des céréales depuis le marché international vers les marchés locaux ouest-africains : y a-t-il transmission ? comment ? pourquoi ? Deux grandes questions sous-jacentes: quelle transmission de la hausse des prix du marché mondial sur les prix africains ? Pourquoi la hausse des prix alimentaires n’a-t-elle pas bénéficié aux producteurs agricoles pauvres?

Des facteurs d’instabilité des prix endogènes aux marchés céréaliers ouest-africains

Améliorer le fonctionnement des marchés agricoles de l’Afrique de l’Ouest
B. Faivre-Dupaigre, P. Alary, R.Blein, B. Soulé, février 2008
Comment améliorer les échanges de biens agricoles au sein des pays de la Cedeao et entre celle-ci et l’Union européenne, pour que l’intégration régionale profite durablement aux agriculteurs africains et à l’économie dans sa globalité ? Cette étude traite des marchés agricoles en Afrique de l’Ouest : elle identifie les obstacles aux échanges et formule des propositions pour améliorer le fonctionnement du commerce agricole. L’amélioration des marchés repose sur une approche systémique qui renouvelle le partenariat entre les différents acteurs, notamment entre les administrations régionales et nationales, les organisations agricoles et la société civile, les bailleurs de fonds et les entreprises. Cette action systémique devrait mobiliser des investissements publics et privés. Le contexte est favorable : les marchés sont porteurs et les groupements paysans ont la volonté de transformer l’agriculture africaine.
Résumé de l’étude : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/etudemarches_resume.pdf
Etude complète : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/etudemarches_rapport.pdf
Présentation power point : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/marches_presentationppt.pdf

Potentialités agricoles de l’Afrique de l’ouest
R. Blein, B. Soulé, B. Faivre-Dupaigre, B. Yérima, février 2008
L’agriculture ouest-africaine dispose-t-elle d’un potentiel suffisant pour nourrir sa population et à quelles conditions ? La région peut-elle assurer la sécurité alimentaire d’une population qui double en 25, sans un recours massif aux importations ? En croisant une analyse quantitative avec l’analyse des dynamiques et des trajectoires des agricultures dans leur diversité, cette étude identifie et discute quatre scénarios qui sont autant de contextes possibles pour les agricultures ouest-africaines au cours des 25 prochaines années. Il ressort de l’étude que les agricultures régionales peuvent à la fois répondre à la demande locale et se repositionner sur les marchés internationaux. Pour cela, elles ont besoin de politiques publiques régionales et nationales ambitieuses. Le développement de l’agriculture ouest africaine nécessite une véritable stratégie d’intégration régionale, une union douanière avec des politiques commerciales qui permettent une réelle régulation des marchés intérieurs.
Résumé : http://www.hubrural.org/pdf/etudepotentialites_resume.pdf
Etude complète : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/etudepotentialites_rapport.pdf
Présentation power point : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/potentialites_presentationppt.pdf
Note de B. Bachelier : http://www.fondation-farm.org/zoe_fic/a200805_articlebba_afriqueagriculture.pdf
Article de presse sur le même sujet : Des opportunités pour l’Afrique de l’Ouest, Roger Blein, Défi Sud n°83 juin-juillet 2008
http://www.sosfaim.be/index.php?lg=FR&rub=publications&pg=defis_sud&pub=prix_profitables_pour_afrique

Bilan et perspectives des cultures vivrières dans les pays du Sahel
J. Egg, I. Wade, août 2006
Ce document fait le point sur la situation et les perspectives des cultures vivrières dans les pays du Sahel. Deux filières sont traitées : les céréales et les produits maraîchers, l’oignon en particulier. Les filières céréalières étaient fortement encadrées dès les années 70, au nom des politiques d’autosuffisance alimentaire. À l’image des cultures d’exportation comme le coton, elles ont été au cœur du débat sur la libéralisation, en particulier la filière riz. Pour les céréales, deux cas opposés sont présentés : le Mali qui est devenu exportateur sur le marché régional et le Niger, dont la sécurité alimentaire reste très fragile. Ce rapport présente le rôle des céréales et des produits maraîchers dans l’économie des pays sahéliens et les grands traits des politiques de libéralisation mises en œuvre. Il examine ensuite l’évolution de ces cultures vivrières en soulignant les changements dans les structures de production et distribution. En conclusion, les principaux enjeux sont mis en avant : la politique céréalière du Mali doit améliorer à la fois la compétitivité des céréales sur les marchés intérieur et régional et l’accès des consommateurs à bas revenu qui consacrent une part majeure de leurs budgets aux céréales. La promotion de la qualité des céréales sur le marché régional peut constituer une voie dans ce sens. Au Niger, l’enjeu de la sécurité alimentaire apparaît prioritaire.
http://www.john-libbey-eurotext.fr/fr/revues/agro_biotech/ocl/e-docs/00/04/26/53/telecharger.phtml?code_langue=fr&format=application/pdf&titre=Version%20PDF

L’ambivalence du marché dans la sécurisation alimentaire en milieu rural sahélo-soudanien
P. Janin, Afrique contemporaine n°217 1/2006, p. 91-105.
Le risque d’insécurité alimentaire constitue une variable récurrente du fonctionnement des petites exploitations familiales en milieu sahélo-soudanien. Mais il dépend moins des aléas et des contraintes environnementales que des modes de valorisation des potentialités et de gestion temporelle des ressources adoptées. À cet égard, la place croissante occupée par le marché, via les ventes et les achats de produits agricoles, semble pouvoir constituer une voie privilégiée de lutte contre l’insécurité alimentaire pour les plus vulnérables. A l’aide de données de terrain collectées entre 2001 et 2004 en milieu soudano-sahélien au Burkina Faso et au Cameroun, ce texte rappelle la diversité des risques auxquels les exploitations familiales africaines sont confrontées, la variabilité des potentialités avec lesquelles les petits producteurs doivent composer, et les ambivalences de leur insertion dans le marché.
http://www.cairn.info/load_pdf.php?ID_ARTICLE=AFCO_217_105

Commercialisation des céréales et sécurité alimentaire au Mali
M. Diallo, K. Dème, N.N. Dembélé, A. Traoré, J. Staatz, USAID, avril 2006 Ce document rappelle l’évolution du marché céréalier au Mali depuis l’Indépendance : gestion administrative via l’Office des produits agricoles du Mali (Opam) conduisant à un déficit croissant de l’offre jusqu’au début des années 80 ; libéralisation des échanges extérieurs favorisant l’essor de l’offre céréalière au travers du Programme de restructuration du marché céréalier (PRMC) avec notamment l’établissement d’un système de gestion national de la sécurité alimentaire composé d’un stock national de sécurité alimentaire, d’un SIM, etc. Aujourd’hui, les opérateurs économiques constituent l’élément principal du système de commercialisation. Ce rapport présente les points forts et faibles de la structure actuelle du marché, et propose une liste de recommandations à destination du gouvernement malien.
http://pdf.usaid.gov/pdf_docs/PNADI425.pdf

Fonctionnement du marché céréalier au Mali : une analyse néo-institutionnelle de son efficacité temporelle et spatiale
L. Diakite, thèse, mai 2006
Ce document présente les résultats et l’analyse d’une recherche sur l’amélioration de la performance de la commercialisation des céréales au Mali. Après avoir identifié les principales contraintes au niveau du système de commercialisation, l’auteur formule une série de mesures politiques afin d’améliorer la performance des circuits de commercialisation des céréales, à savoir la conception et la mise en oeuvre : d’une politique sectorielle de désenclavement du Mali afin de faciliter l’accès aux marchés, d’une politique de crédit adapté aux conditions de remboursement des acteurs, l’organisation des bourses aux céréales, le renforcement de la capacité des opérateurs par une formation adéquate et plus fonctionnelle, et une meilleure circulation de l’information sur les marchés en général, et sur les marchés régionaux et internationaux en particulier, le renforcement des systèmes d’information des marchés existants comme l’Observatoire des marchés agricoles au Mali (OMA).
http://www.hubrural.org/pdf/mali_fonct_mche_cereal.pdf

Les politiques de prévention et gestion des crises alimentaires : enseignements de la crise du Niger de 2005
D. Michiels et J. Egg, série études du MAE / DGCID, 2008
La crise alimentaire de 2005 au Niger, marquée par une médiatisation que le Sahel n’avait pas connue depuis longtemps, a surpris les observateurs compte tenu de la réputation d’efficacité du dispositif national de prévention et atténuation des crises cogéré par l’Etat et les donateurs. Alors que le dispositif focalise son attention sur le déficit céréalier lié aux aléas de la pluviométrie et aux attaques d’acridiens, la crise se révèle être est une crise d’accessibilité qui trouve son origine dans une combinaison de facteurs conjoncturels et structurels. Elle s’inscrit dans un continuum de dégradation des filets de sécurité des ménages vulnérables, de crise nutritionnelle rampante et d’intégration croissante au marché régional ouest africain. Au delà du cas du Niger, l’étude tire des enseignements de la crise de 2005 pour une adaptation des politiques de prévention et de gestion des crises aux nouveaux contextes de sécurité alimentaire.
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/ministere_817/publications_827/cooperation-internationale-developpement_3030/archives_20005/series-etudes_3195/serie-etudes-annee-2008_18821/les-politiques-prevention-gestion-crises-alimentaires_19425/index.html

Nouveaux contextes et enjeux de la sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest
D. Michiels, R. Blein, J. Egg, J-J Gabas, B.G. Soulé, Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest CILSS / OCDE, février 2008, 44 p.
Ce document synthétique a été préparé dans la perspective de la revue de la Charte de l‟aide alimentaire. Son objet est de présenter un diagnostic sur l’utilisation de la Charte dans un contexte en forte évolution depuis son entrée en application en 1990, jusqu’aux enjeux actuels d’aide alimentaire et de sécurité alimentaire. Parmi les évolutions notoires, le document s’intéresse à la diversification des causes et des formes de l’insécurité alimentaire, à l’émergence de nouveaux acteurs (société civile et donateurs), à la dimension régionale de la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest, aux changements de stratégie et d’instruments de gestion des crises alimentaires, aux mutations de l’usage de l’aide alimentaire dans les politiques de coopération, etc. La dernière partie de cette note est consacrée aux conséquences de ces nouveaux contextes dans l’optique de la révision de la charte.
http://www.oecd.org/dataoecd/23/10/41281211.pdf

Commerce Transfrontalier et Sécurité Alimentaire en Afrique de l’Ouest. Cas du Bassin Ouest : Gambie, Guinée-Bissau, Guinée, Mali, Mauritanie, Sénégal
Cilss, FAO, Fewsnet, WFP, mars 2010
http://www.cilss.bf/publications/upload/rapportbassinouest.pdf

Evaluation de la situation alimentaire, des marchés et des flux transfrontaliers et leur impact sur la sécurité alimentaire des ménages. Bassins Centre et Ouest de l’Afrique de l’Ouest
Fewsnet, FAO, WFP, mars 2010
http://www.cilss.bf/publications/upload/rapportFEWSNET_PAM_FAO_CILSS.pdf

Marchés et Sécurité Alimentaire dans le Bassin Est : Bénin, Niger, Nigéria, Tchad
Cilss, FAO, Fewsnet, WFP, février 2010
http://ochaonline.un.org/OchaLinkClick.aspx?link=ocha&docId=1163347

Transmission des prix du marché international sur les marchés locaux – Etudes sur la hausse des prix agricoles en 2008

Bulletin de veille n°135 – Spécial Hausse des prix agricoles
Inter-réseaux, mars 2008
En mars 2008, Inter-réseaux a sorti un bulletin de veille thématique spécifique à la question de la hausse des prix des produits agricoles. Ce bulletin met en lumière quelques références incontournables sur ce sujet. D’abord, des articles qui décrivent la situation mondiale en matière de prix des produits agricoles, avec différentes interprétations concernant les causes de leur hausse en 2008, ou plus précisément de leur volatilité. Ensuite quelques éléments sur les impacts de la volatilité des prix, entre autres sur les producteurs. Enfin, diverses pistes de solutions en réponse à cette situation de hausse des prix.
http://www.inter-reseaux.org/bulletin-de-veille/no135-special-hausse-des-prix/article/bulletin-de-veille-no135-special

Hausse des prix : opportunités et défis pour les producteurs africains
Grain de Sel n°43, août 2008
Après avoir remis en perspective le phénomène à l’échelle mondiale et régionale, pour mieux saisir l’insertion de la sous-région dans l’économie mondiale, ce dossier de Grain de sel se propose d’étudier le cas des producteurs de riz, objets de toutes les attentions. Il revient ensuite sur les cultures vivrières, le lait, puis fait un détour par l’Indonésie, où le maïs est venu supplanter (pour mieux la relancer ?) une culture de rente en chute libre : le cacao. Pour finir, le dossier oriente le projecteur sur des réponses et politiques publiques adoptées face à la crise. Des politiques qui ont pour la plupart été mises en place dans l’urgence, sans forcément faire cas d’acteurs de terrain pourtant organisés et informés : les producteurs…
http://www.inter-reseaux.org/revue-grain-de-sel/43-hausse-des-prix-agricoles/
Notamment article sur la transmission des prix internationaux sur les prix des céréales dans le Sahel :
http://www.inter-reseaux.org/revue-grain-de-sel/43-hausse-des-prix-agricoles/article/la-transmission-des-prix

Des prix profitables pour l’Afrique ?
Défis Sud n°83, SOS Faim, juillet 2008
Défis Sud a consacré un dossier spécial à la hausse des prix agricoles. Tout un panel d’articles sur le sujet : une organisation du commerce défaillante ; l’État sénégalais veut-il réguler du vent ? ; des opportunités pour l’Afrique de l’Ouest ; controverse sur les véritables causes ; État, paysans, commerçants : qui en profite ? ; Niger : vendre au plus offrant ; au Burkina : des producteurs locaux ingénieux.
http://www.sosfaim.be/index.php?lg=FR&rub=publications&pg=defis_sud&pub=prix_profitables_pour_afrique

A qui profite la flambée des prix au niveau mondial ?
Marcel Mazoyer, Agrobiosciences, avril 2008
Marcel Mazoyer est clair. Si les agriculteurs bénéficieront un temps de la hausse, les vrais bénéficiaires seront les capitaux financiers. Car n’oublions pas que ces hausses succèdent à des périodes de baisse des prix, lesquelles ruinent, avec le système actuel de libre échange agricole international, des millions de paysans aux quatre coins du monde. Un cercle vicieux dont Marcel Mazoyer détaille le mécanisme sans oublier de donner quelques pistes pour en sortir.
http://www.agrobiosciences.org/article.php3?id_article=2421

Les mécanismes de transmission de la hausse des prix internationaux des produits agricoles dans les pays africains
B. Daviron, M. Aubert, N. Bricas, H. David-Benz, S. Dury, J. Egg, F. Lançon, V. Meuriot, FARM, 2008
Ce document présente les résultats de 6 études de cas sur les mécanismes de transmission des prix internationaux aux marchés africains : Cameroun, Guinée, Madagascar, Mali, Niger et Sénégal. Sur cette base, il propose des éclairages sur les conséquences de la hausse des prix sur les producteurs et les consommateurs, et sur les modalités de transmission des fluctuations de prix.
Résumé de l’étude : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/confprix_etudeinracirad_resume.pdf

La situation des marchés des produits agricoles 2009. Flambée des prix et crise alimentaire : expériences et enseignements
FAO, 2009
En juin 2008, les prix des produits alimentaires de base sur les marchés internationaux ont atteint leurs plus hauts niveaux depuis 30 ans, menaçant la sécurité alimentaire des plus pauvres. Ce rapport présente d’une part les causes de cette hausse brutale en mettant en avant que la demande de biocarburants et le prix record du pétrole ont été deux facteurs principaux. Il tente de répondre ensuite à la question « pourquoi la hausse des prix alimentaires n’a-t-elle pas bénéficié aux producteurs agricoles pauvres? » en expliquant certaines raisons : ces prix ne leur ont pas été répercutés, les producteurs n’ont pas eu accès aux moyens de productions et les politiques adoptées ne les ont pas incités à investir. Enfin, ce rapport propose des pistes sur ce que devrait être la réaction des pouvoirs publics et de l’action internationale.
http://www.fao.org/docrep/012/i0854f/i0854f00.htm

Flambée des prix alimentaires internationaux : opportunité ou désastre pour les populations les plus pauvres ?
F. Gerard, B. Dorin, J.F. Beliere, A. Diarra, S.M. Keita,S. Dury, 2008
Cet article propose et applique un cadre d’analyse pour l’étude des conséquences de la flambée des prix des denrées alimentaires sur les populations pauvres des pays du Sud. Il met en évidence la complexité des mécanismes et la diversité des cas. Parmi les grands ensembles régionaux, l’Afrique subsaharienne apparaît particulièrement exposée à des impacts négatifs, mais les situations sont contrastées d’une nation à l’autre. Trois pays sont retenus pour une analyse au niveau des marchés locaux et des ménages (Cameroun, Mali, Sénégal). Au Sénégal, la contagion aux prix alimentaires intérieurs est la plus importante, elle a des conséquences négatives sur les ménages, en particulier les plus pauvres. Au Mali par contre, on note très peu d’impacts sur les marchés domestiques. Le Cameroun illustre une situation intermédiaire entre ces deux extrêmes. L’article conclut sur la nécessité de mettre en place des politiques publiques permettant la croissance de la productivité du travail et accompagnant la hausse des prix si celle-ci se maintient.
http://www1.montpellier.inra.fr/bartoli/moisa/bartoli/download/moisa2008_pdf/WP_8_2008.pdf

Mécanismes de transmission de la hausse des prix depuis les marchés mondiaux vers les marchés locaux : le cas des céréales au Mali et au Sénégal
M. Diarra, FARM 2008
Cette étude a deux objectifs principaux : d’une part, constater sur le terrain les évolutions des prix locaux et d’autre part, analyser ces évolutions par rapport à celles des prix internationaux et à étudier les mécanismes qui relient les marchés locaux et les marchés internationaux dans le contexte de la hausse des prix mondiaux. A partir de là, l’auteur analyse les stratégies développées par les différents acteurs de la filière céréalière (riz, blé, mil et sorgho) au Mali et au Sénégal.
Résumé de l’étude : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/prixagricoles_etudemd_resume.pdf
Etude complète : http://www.fondation-farm.org/IMG/pdf/Rapport_prix_FARM_final.pdf

Hausse des prix des denrées alimentaires au Sahel – l’urgence d’une action à long terme
Oxfam GB, Save the Children, 2008
Cette note d’information se base sur une étude sur l’impact de la hausse des prix des denrées alimentaires sur la sécurité alimentaire des ménages dans 5 pays du Sahel : Burkina Faso, Mauritanie, Niger, Sénégal et Mali. Elle décrit brièvement les effets de la flambée des prix sur les ménages sahéliens, puis interroge les facteurs conjoncturels et structurels locaux qui ont amplifié cette situation : faiblesse des stocks disponibles, pluviométrie irrégulière, fortes spéculations locales de certains commerçants d’une part ; mesures d’urgences inadaptées et non coordonnées à l’échelle régionale d’autre part (aides alimentaires, ventes à prix subventionnés, « cash for work », suspensions temporaires des droits de douane, plans d’urgence de relance agricole, etc.). Elle formule enfin des recommandations via 5 actions clés.
Note d’information (Novembre 2008) : Lire la note
L’étude complète « Hausse des prix : impact sur la situation alimentaire des pays sahéliens – Etude conduite par Oxfam GB et Save the Children dans cinq pays : Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger, et Sénégal » (Août 2008) : : http://www.bureau-issala.com/Fichiers/FINAL%20FR%20W%20Africa%20Food%20Price%20Assess.zip

Les enseignements de la crise sur le prix des denrées alimentaires : questions et réponses
Site Internet d’Oxfam International
Cette page internet propose une série de questions-réponses pour éclairer sur le sujet de la hausse des prix des denrées alimentaires : causes et conséquences, qui en bénéficie, qui est perdant, quels impacts sur les agriculteurs des pays développés et en développement, etc.
http://www.oxfam.org/fr/campaigns/agriculture/questions-et-reponses

Food price volatility – how to help smallholder farmers manage risk and uncertainty
La volatilité des prix alimentaires – comment aider l’agriculture paysanne à gérer le risque et les incertitudes ?
Fida, février 2009. Discussion paper prepared for the Round Table organized during the Thirty-second session of IFAD’s Governing Council, 18 February 2009
Voir le document complet : http://www.ifad.org/events/gc/32/roundtables/1.pdf
Lire la note de synthèse produite par Inter-réseaux

Les marchés mondiaux des produits agricoles à l’horizon 2020 : causes et conséquences de la hausse des prix
A. Bouët (IFPRI et CATT/UPPA), J. Le Cacheux (OFCE/Sciences-Po et CATT/UPPA), et S. Mevel (IFPRI)
Plusieurs évolutions simultanées contribuent aux hausses des prix des produits agricoles, en partie conjoncturelles : des conditions climatiques extrêmes chez certains gros exportateurs, dans un contexte de stocks mondiaux très bas ; l’augmentation brutale du prix des énergies fossiles, qui accélère la croissance de la production de biocarburants ; le formidable dynamisme économique de plusieurs régions émergentes, dont certaines, Chine et Inde notamment, sont parmi les plus peuplées du monde, ce qui engendre une croissance forte de la demande alimentaire. Comment faire la part des choses ? Et à quelles évolutions doit-on s’attendre à moyen terme ?
http://spire.sciences-po.fr/hdl:/2441/2242/resources/etude-ofce-marches-mondiaux-prod-agri.pdf

Recherche sur la transmission des prix de parité à l’importation du riz et du maïs en Afrique de l’Ouest – Programme de recherche sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest (“SRAI programme » en anglais) de Michigan State University (MSU)
Le programme de recherche de Michigan State University (MSU) sur la sécurité alimentaire en Afrique de l’Ouest (appuyé par la Fondation Syngenta pour une agriculture durable et l’USAID/Mali) approfondit des recherches dans le domaine de la transmission des prix de parité à l’importation du riz et du maïs en Afrique de l’Ouest. Suite à un atelier organisé en juin 2009, des études pays ont été conduites dans 4 pays de la sous région :
Niger : http://www.aec.msu.edu/fs2/srai/Niger_transmission_des_fluctuation_revue.pdf
Guinée : http://www.aec.msu.edu/fs2/srai/Rapport_Transmission_prix_Guinee_Revue.pdf
Sénégal: http://www.aec.msu.edu/fs2/srai/RAPPORT_ETUDE_PRIX_PARITE_DU_SENEGAL_Revue.pdf
Mali : http://www.aec.msu.edu/fs2/srai/RAPPORT_MALI_VERSION_FINALE_revue.pdf
Un atelier régional de validation de l’étude qui synthétise cette recherche a eu lieu du 13 au 15 janvier 2010 à Bamako.
Lien vers le rapport provisoire de l’étude : http://www.aec.msu.edu/fs2/srai/Parity_price_pape_revue.pdf
Lien du programme SRAI : http://www.aec.msu.edu/fs2/srai/#top
A l’issu de ces présentations, les éléments suivants ont été dégagés : (i) malgré l’excédent céréalier et/ou l’augmentation de la production locale nationale, les pays étudiés restent jusqu’ici tributaires des importations pour suppléer l’offre locale ; (ii) les besoins céréaliers croient à un rythme exponentiel ; (iii) l’intégration de certains marchés nationaux par rapport à d’autres marchés étrangers d’approvisionnement ; (iv) la forte corrélation entre les prix nominaux du riz local et ceux du riz importé ; (v) les prix de parité sont dans la plupart de cas inférieurs à ceux pratiqués sur les marchés locaux ; (vi) une proportion importante des variations de prix sur les marchés étrangers d’approvisionnement est transmise sur les marchés locaux de consommation.

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