Depuis trois ans, le gouvernement malien attribue les champs des agriculteurs à des investisseurs privés et étrangers, notamment libyens. Mais les habitants de la boucle du Niger tentent de reprendre leur bien, femmes en première ligne. Cet article illustre, au travers des témoignages de divers acteurs, principalement des agriculteurs de la zone Office du Niger, les méthodes et impacts de ce phénomène de plus en plus revendiqués par les organisations paysannes à tous les niveaux – du village à la faîtière – dans le pays.