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publié dans Bulletins thématiques le 2 mars 2005

N°48 – Spécial APE – 1 mars 2005

Accords de Partenariats Economiques (APE)Commercialisation - MarchésCotonOGMOrganisations de producteurs et de productrices

Spécial APE (Accord de Partenariat Economique)

La traduction française de la dernière version de ce document d’information sur les négociations sur l’agriculture est désormais disponible sur le site web à l’adresse suivante
Une caractéristique frappante du débat sur les OGM est son caractère très manichéen…sans que des points de vue nuancés puissent être entendus ou acceptés ; c’est un peu comme si tout devait être négatif ou positif dans les OGM. L’avis d’un chercheur en sciences sociales de l’INRA (Institut national de recherche agronomique, France).
Sylvie Bonny – INRA. Site des Laboratoires de Biologie Végétales de Grenoble
Coton et OGM ou OGM et coton
Coton génétiquement modifié au Burkina Faso. Les résultats de l’expérimentation du coton transgénique, en cours depuis deux ans ont été restitués, le 3 février dernier, par les chercheurs de l’INERA, la firme américaine Monsanto et Burkina Biotech Association. Tous se sont félicités de l’issue des tests, dont les « résultats probants » témoigneraient de l’efficacité de l’utilisation du coton Bollgard II ou « Bt » dans la lutte contre les parasites qui sévissent sur la production cotonnière du pays. Le président de l’Union nationale des producteurs de coton du Burkina Faso (UNPCB), se range du côté de la recherche et salue les résultats des expérimentations, sans pour autant se prononcer davantage sur la situation. Les organisations de la société civile, quant à elle, demeurent en attente de réponses liées aux OGM en matière de santé publique et environnementale. Car la question est à peine évoquée par les autorités.
Site Afrik.com – 14/02/2005
La production cotonnière pour la campagne 2004/2005 a connu une très forte augmentation. Les filières africaines doivent trouver à court terme la trésorerie pour l’achat du coton graine au producteur et, à moyen terme, réduirent leur coût de production pour s’ajuster aux conditions du marché. le prix d’achat au producteur représentant 60% du coût de la fibre, le risque est grand que les ajustements se fassent au détriment des producteurs alors que leur revenu se situe à peine au niveau du seuil de pauvreté.
(DAGRIS est un holding agro-industriel au capital principalement public, anciennement compagnie française pour le développement des fibres textiles,)
Deuxième édition du salon national de la biodiversité à Cotonou au Bénin du 25 mars au 04 avril 2005 sur le thème “Erosion des ressources génétiques : danger pour le Bénin, l’Afrique et l’humanité”
Site de “nature tropicale”, ONG béninoise
L’Organisation Africaine de la Protection Intellectuelle( OAPI) a récompensé pour sa 40 ème édition en 2003 à Libreville (Gabon), le Sénégalais Gueye Ibrahima, créateur d’une couveuse avicole fonctionnant au pétrole et à l’énergie solaire. A voir aussi sur ce site le dossier inventeurs d’Afrique.
afrik.com, mercredi 23 février 2005
Une publication bimestrielle conjointe d’ECDPM et ICTSD couvrant les principaux thèmes auxquels les pays ACP et d’Afrique en particulier sont confrontés dans leurs négociations commericales à l’OMC et avec l’UE dans le contexte de l’Accord de Cotonou. Le dernier bulletin (janvier/février 2005) est téléchargeable.
Site de l’ICTSD, International Center for Trade and Sustainable Development
Un premier petit livre réalisé par des acteurs de la société civile du Burkina Faso pour expliquer de manière simple et compréhensible les enjeux des négociations sur les APE. Un point de vue plus critique…
Site d’ABC Burkina
Créé en 1986, le Centre européen de gestion des politiques de développement œuvre pour améliorer les relations en matière de commerce et d’aide entre l’Union européenne et les pays d’Afrique, des Caraïbes et du Pacifique (ACP-UE). L’accord de Cotonou a donné une nouvelle impulsion aux politiques ACP-UE, définies auparavant par les conventions de Lomé (de 1975 à 2000). Parmi ses principales innovations, le nouvel accord offre aux acteurs non étatiques la possibilité de participer aux négociations internationales. Toutefois, les milliers d’acteurs nouveaux entrant sur la scène ont fait apparaître des besoins urgents d’information et de renforcement des capacités. C’est là principalement qu’intervient l’ECDPM. Sur la page d’accueil, cliquez à droite sur “En quoi consiste les accords de partenariats de Cotonou”, vous trouverez plusieurs documents dont :
. “l’infokit“, fourni une information de base, en termes clairs sur tout ce qu’il faut savoir sur le nouvel Accord de partenariat de Cotonou ;
. le “manuel à l’usage des acteurs non étatiques“, ce manuel a un double objet, informer les organisations de la société civile, les partenaires économiques et sociaux et le secteur privé des pays ACP sur les aspects les plus importantes de l’Accord de Cotonou, fournir des conseils pratiques et expliquer de quelle manière ces acteurs non étatiques peuvent participer à la coopération ACP-CE. Il peut être télécharger par chapître.
. “Explique-moi l’accord de partenariat ACP-CE“, manuel de facilitation à l’intention des acteurs non étatiques de l’Afrique de l’Ouest. Ce manuel est réalisé par un groupe d’auteurs sous la coordination d’Enda Tiers Monde en partenariat avec la Fondation Friedrich Ebert. Il présente et explique dans un langage accessible le contenu de l’Accord, de ses concepts de base et de ses enjeux. Il facilite aussi la compréhension de ses mécanismes de mise en oeuvre. Il est destiné en premier lieu aux différents acteurs de la société civile dans le sens le plus large, au secteur privé d’Afrique de l’Ouest, ainsi qu’aux administrations et collectivités locales. Il est assez lourd à télécharger (1,3Mo) mais c’est un effort à faire.
Au départ, il y a les accords de Cotonou
Cette note présente les principaux changements introduits dans les relations commerciales UE-ACP suite à la signature de l’Accord de Cotonou et au lancement des négociations des Accords de Partenariat Economique entre les deux régions. Nous analysons les risques et les opportunités que représentent ces accords pour les pays ACP.
Site du Rédév – groupe de travail “politique agricole et sécurité alimentaire” animé par le Gret.
Quoi de neuf ? Les informations données par Agritrade le site appuyé par le Centre Technique de coopération Agricole et rurale ACP-UE (CTA). De nombreuses réactions ou commentaires sont à lire dont le projet de rapport de la Commission Economique pour l’Afrique sur les conséquences des APE pour l’économie africaine : donner plus de temps avant une libéralisation réciproque des échnages, renforcer les capacités productives et l’intégration régionale avant de mettre en concurrence producteurs européens et africains.
A voir aussi la note de synthèse du site Agritrade sur les APE http://agritrade.cta.int/postcotonou/executive_brieffr.htm
Agritrade, site appuyé par le Centre Technique de coopération Agricole et rurale ACP-UE (CTA)
Moratoire maintenu pour “terminator”, le géne de stérilité pour les plantes OGM, conçu pour éviter que les paysans n’utilisent des graines de leur récolte sans les acheter de nouveaux aux firmes productrices. Ce gène est maintenant présenté par ces dernières comme “la” solution pour réduire les risques de contamination par les semences OGM. Africains et Européens se sont battus pour le maintien du moratoire interdisant l’utilisation de “terminator”.
Site du quotidien Libération – lundi 14 février 2005
Le Centre National de Coopération au Développement (CNCD), coordination des ONG belges francophones, a créé un groupe de travail sur l’Accord de Cotonou. Il publie sur le web une revue d’information sur les accords de Cotonou. Le dernier numéro est disponible à cette adresse. En haut à droite on peut consulter les numéros précédents.
Site du GRESEA (groupe de recherche pour une stratégie économique alternative)
Une synthèse des questions qui se posent à propos des APE.
Article de Jean-René Cuzon dans le revue Grain de Sel
“A l’exception de cette campagne, les coopératives du département d’Abengourou ont bénéficié depuis la réforme de la filière café-cacao, de financements pouvant leur permettre de démarrer la campagne sans quémander des fonds à des exportateurs.”
Fraternité Matin (Abidjan) sur le site AllAfrica
La «marche du coton», le forum sur «La fibre africaine», le coton africain est plus que jamais au centre des préoccupations des altermondialistes qui veuIent faire de Bamako le point de départ du combat, qu’ils mènent pour que «l’Afrique puisse s’approprier ses matières premières».
le républicain (Bamako) sur le site malikounda
Dans la revue Défis Sud n°62 (cliquer sur “sommaire et articles en ligne) trois articles très intéressants qui portent sur les accords de Cotonou, dont une comparaison entre l’Agoa (African Growth and Opportunity Act) des USA et le partenariat de l’UE.
revue Défis Sud, publication de SOS Faim
Ce rapport met notamment en lumières les évolutions récentes et tendances à long terme en ce qui concerne le marché des produits agricoles.
Rapport de la FAO
Une analyse et prise de position par le Groupe de Travail Cotonou de la Confédération d’ONG pour l’aide et le développement sur ces accords. A voir aussi les autres articles sur ce site qui a pour vocation de suivre les négociations pour les APE.
CONCORD, Groupe de Travail Cotonou, avril 2004 sur le site Epawatch
Depuis plus de vingt ans, le Cirad et ses partenaires ont développé des solutions alternatives aux systèmes de cultures conventionnels dans les pays du sud. L’agriculture basée sur le labour est remise en question alors qu’elle apparaît incapable de répondre aux principaux challenges en matière de conservation de l’eau et des sols, de protection de l’environnement, de sécurité alimentaire, de réduction des coûts, etc. Des systèmes de culture attractifs, rentables, protecteurs de l’environnement et durables ont été créés et vulgarisés à grande échelle, basés sur le semis direct sur couverture végétale permanente. Le réseau agroécologie s’intéresse à ces techniques. C’est passionnant et cela mérite de prendre le temps de lire l’ensemble des pages.
site du Cirad (Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement)
La Réunion d’information du CAD sur la filière coton en Afrique : aspects relatifs au développement a été organisée par la Direction de la coopération pour le développement de l’OCDE, qui est le Secrétariat du Comité d’aide au développement (CAD) qui regroupe 23 pays donneurs, en collaboration avec le Club du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest de l’OCDE.

Cette réunion est une contribution au suivi de l’Atelier régional de l’OMC sur le coton à l’intention des pays africains (Cotonou, 23 24 mars 2004), qui a appelait à une meilleure coordination et harmonisation entre donneurs bilatéraux, agences multilatérales et institutions financières.
site de l’OCDE (28/01/2005)

“Il n’y a ni viande, ni lait, ni cuir, ni miel exposé au stand du Sénégal au Salon international agricole de Paris. La viande et les produits dérivés sénégalais ne pouvaient franchir les barrières sanitaires de l’Europe puisqu’ils ne sont pas aux normes sanitaires des pays développés. L’explication est du ministre d’Elevage, Mme Oumou Khaïry Guèye Seck, présente au Salon de Paris.”
Wal Fadjri (Dakar) – 28 Février 2005
Présentation de l’analyse des coûts et avantages des APE par le Ministère de l’économie et des finances de Madagascar dans sa revue d’information économique (n°15, décembre 2003). Accès direct à la revue (mais sans la navigation du site) http://www.mefb.gov.mg/doc0/dge_bulletin/rie_15/rie_15_ape-acp.htm#_ftn1
Ministère de l’économie et des finances de Madagascar, revue d’information économique (n°15, décembre 2003).
“Un rapport de la FAO pointe les dérives du système mondial, qui pénalise les 2,5 milliards d’habitants des pays en développement vivant de l’agriculture. Une synthèse de la situation, qui montre qu’une alternative est possible et nécessaire !”
Extraits d’un article de Libération, sur le site agir ici et maintenant
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