Le conseil des ministres du Niger du 20 mai 2010 a examiné et adopté le Projet d’ordonnance relative au pastoralisme. Ce projet d’ordonnance consacre la reconnaissance par l’État et les collectivités territoriales, de la mobilité pastorale comme un droit fondamental des éleveurs, des pasteurs nomades et transhumants. Il concrétise le principe de transfert des compétences qui propose la commune comme maître d’ouvrage dans la gestion des puits en zone pastorale et institue un système de fermeture et de libération des champs de cultures pluviales en zone agricole, pour prendre en compte les nécessités d’une bonne intégration entre l’agriculture et l’élevage, sous la responsabilité des régions. Il clarifie enfin le statut domanial des ressources pastorales et l’institutionnalisation d’une réglementation appropriée. Il est le fruit d’un long processus participatif et inclusif ayant duré près d’une décennie.