Un travail de capitalisation sur les différentes actions de conseil aux exploitations agricoles développées au Mali a été mis en place et coordonné par l’Assemblée permanente des Chambres d’agriculture du Mali (Apcam) depuis janvier 2006.

Organisé et animé par le Cirad, ce travail a consisté dans un premier temps :

  • à mener entre janvier et mars 2006 une étude pour décrire et analyser les forces et les faiblesses des différents dispositifs (pertinence, profils des conseillers et des prestataires, financement, etc.), mais aussi des types et méthodes de conseil mis en oeuvre au Mali – un accent particulier a été mis sur la question de la durabilité des expériences ; cette étude devant aboutir à des propositions de pistes d’action pour le développement des démarches de CEF et de conseil/vulgarisation au Mali ;
  • à participer à deux réunions (12 janvier et 23 mars) organisées par l’Apcam avec les structures impliquées dans le conseil visant à mettre sur pied un groupe de travail qui soit acteur dans ce travail de capitalisation ; ces deux réunions ont aboutit à une esquisse de ce que pourrait devenir ce groupe de travail.

Dans un second temps, L’Apcam a organisé à Sikasso un atelier animé par le Cirad (Patrick Dugué et Michel Havard) et un consultant national (Yacouba Coulibaly) pour discuter les résultats de l’étude et animer les échanges entre structures intéressées par le conseil agricole. Ces échanges devaient permettre de définir une stratégie pour le développement du CEF au Mali, pour l’organisation du groupe de travail et pour rechercher des solutions de financement durable du conseil. Le souci de l’Apcam de délocaliser l’atelier à Sikasso marque une volonté de se rapprocher des producteurs.

Cet atelier a réuni plus de 50 participants d’horizons divers : organisations paysannes, organisations professionnelles, syndicats agricoles, Apcam, Chambres d’agriculture, structures de l’État (DNA, DNPIA, CMDT, IER, OHVN, CNRA, etc.). Les producteurs et les responsables d’OP se sont fortement impliqués dans les débats et les interventions des structures publiques ont été très constructives.

Les présentations des résultats de l’étude et de quelques structures (CMDT, OHVN, Kafo Djiginew, Cnop) montrent que le conseil agricole n’a pas disparu du paysage malien. Des enseignements peuvent être tirés des expériences en cours ou récentes (CMDT, OHVN, Cnop, Pase, Pasaop, ON/Urdoc, etc.) :

  • un besoin d’échanger et de s’informer : les travaux de capitalisation antérieurs (actes de Bohicon, rapports des projets, etc.) sont peu connus,
  • un besoin d’informations accessibles aux producteurs,
  • un soucis de préparer l’avenir (désengagement de l’État, privatisation, etc.).

Une question importante est revenue régulièrement dans les débats : Qui va prendre la relève dans le domaine du conseil?

Après ces présentations, l’atelier a débattu autour de 3 thèmes :

  • T1 Les besoins en conseils, méthodes et outils
  • T2 La gestion des dispositifs, leur gouvernance et financement
  • T3 les besoins en ressources humaines (conseillers, formateurs, concepteurs,…)

Lors de cet atelier, les producteurs ont acquis des connaissances qui leur donnent une meilleure vision du conseil. Mais, il est important qu’ils continuent de réfléchir afin d’intervenir efficacement dans le groupe de travail.

Vous trouverez ci-après les différents documents présentés ou rédigés pendant l’atelier.

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