Dans un contexte où les prix mondiaux des céréales connaissent de nouveau une augmentation importante, l’auteur insiste sur l’importance pour les pays pauvres de pouvoir bénéficier de prix élevés, aussi bien sur les productions destinées à l’exportation que sur le vivrier. Il rappelle que la Chine, l’Union européenne, les États-Unis, ont tous, à un moment, profité de prix agricoles forts, maintenus élevés par des protections douanières, pour assurer la sécurité alimentaire de leurs populations. Il s’insurge ainsi que l’on demande actuellement aux pays pauvres de développer leur agriculture et leur économie sans aucune protection, subissant de plein fouet la volatilité toujours plus grande des prix agricoles mondiaux.