Un rapport confidentiel remis à Nicolas Sarkozy juge impossible d’encadrer la spéculation, malgré l’objectif affiché de la présidence du G20. Lisser les cours des produits agricoles passe par d’autres voies.
La flambée du blé, l’été dernier, avait rendu le sujet explosif. Celle du maïs, plus récente, a relancé les difficultés. Alors que plus d’1 milliard d’êtres humains souffrent de la faim dans le monde, contre 800 millions il y a quinze ans, l’envolée des cours des produits agricoles n’est politiquement – ou humainement – plus supportable. Nicolas Sarkozy a fait d’un meilleur encadrement et de la réduction de la spéculation une priorité de sa présidence du G20. La cession du Conseil international des céréales se déroule ce mardi, un G20 agriculture suivra les 22 et 23 juin.