Au Ghana, le gouvernement et les donateurs utilisent l’agriculture contractuelle comme stratégie pour accroître l’adoption de nouvelles technologies agricoles et développer les chaînes de valeur. Pourtant, à ce jour, il n’y a pas eu d’évaluation rigoureuse de ces systèmes d’agriculture contractuelle. Cet article de l’IFPRI (en anglais) évalue la rentabilité et l’impact potentiel des schémas d’agriculture contractuelle dans la région la plus pauvre du Ghana. Il en ressort que ces systèmes ont conduit à une meilleure adoption des technologies, à une augmentation des rendements, à la coordination du marché et à la fourniture régulière de maïs de qualité aux industries en aval. Cependant, les augmentations de rendement ne sont pas assez élevées pour compenser les besoins en intrants plus élevés et le coût du capital dans le cadre de l’agriculture contractuelle. Malgré des rendements plus élevés, les coûts de production d’une tonne de maïs sont plus élevés que ceux des producteurs de maïs hors schémas d’agriculture contractuelle. La durabilité de ces systèmes dépendra en grande partie de la mise au point et de la promotion de variétés et de technologies nettement améliorées qui stimuleront les rendements afin de compenser les coûts élevés des intrants et du crédit.