Dans son article, l’auteur explore les possibilités offertes par les TIC pour transformer l’agriculture africaine. Elle met en lumière la situation actuelle et les promesses des TIC en Afrique, de la montée en puissance de la téléphonie mobile au détriment du réseau téléphonique fixe à la croissance hésitante de l’accès à Internet. Elle affirme que les TIC pourraient faciliter la création de réseaux locaux, régionaux et internationaux bénéfiques au développement de nouvelles approches de collaboration et de partage des connaissances pour la résolution des problèmes et la diversification de la recherche. Pourtant, l’utilisation la plus courante des TIC dans l’agriculture consiste à fournir des informations et des services-conseils aux agriculteurs par e-mail, SMS ou encore via des centres d’appels. Elle met l’accent sur le partage bidirectionnel des informations sur la chaîne de valeur entre agriculteurs et détaillants, les services bancaires en ligne et l’utilisation des SIG (systèmes d’information géographique) pour la délivrance des titres de propriété.
Il reste néanmoins plusieurs défis à relever : améliorer les mécanismes et les infrastructures de partage et d’échange des connaissances agricoles générées par la recherche, tant à l’échelon national que régional, et stimuler les rendements du capital humain pour absorber rapidement et utiliser ces nouvelles technologies.