Si Bruxelles affirme avoir obtenu l’accord des six régions ACP pour conclure les négociations le 31 décembre, celles-ci se montrent, en réalité, plus nuancées. « L’échéance du 1er janvier est purement indicative. On garde la date à l’esprit, mais l’essentiel est d’obtenir un accord qui prenne en compte le développement de nos pays et l’intérêt de nos populations », déclare Gilles Hounkpatin, directeur des Douanes, du Commerce et du Tourisme à la Cedeao. « Les négociations, rappelle-t-il, ont pris beaucoup de retard. Au niveau de l’Afrique de l’Ouest, nous devons encore fixer notre liste de produits sensibles en examinant leur impact sur l’économie, la fiscalité, l’emploi, le nombre de personnes que la filière fait vivre… Nous n’allons pas, coûte que coûte, signer un mauvais accord à cause de l’échéance du 1er janvier ».