Le ministre burkinabé chargé de l’analyse et de la prospection et le président de la Confédération paysanne du Faso (CPF) livrent leur vision du phénomène de la flambée des prix des produits alimentaires. Pour M. Dao, président de la CPF, « la vie chère est consécutive à l’option du gouvernement de nourrir la population avec des produits importés : riz, lait, pâtes alimentaires ». Il estime que les politiques agricoles des pays africains ne sont pas adaptées à une véritable souveraineté alimentaire. Selon lui, ces politiques qui ont prôné la non subvention de l’agriculture en Afrique ont leur part de responsabilité dans la crise alimentaire actuelle.
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