Dans cet article, Jan Geert Hiddink, Professeur de biologie marine à l’Université de Bangor (Pays de Galles), remet en question l’impact du chalutage de fond sur les émissions de CO₂, soulignant que des études précédentes auraient surestimé ce chiffre de 100 à 1 000 fois. Bien que le chalutage perturbe les sédiments marins, libérant potentiellement du carbone, l’ampleur des émissions est incertaine. L’auteur appelle à une meilleure compréhension des mécanismes en jeu avant d’envisager des compensations carbone liées à l’interdiction du chalutage, qui pourrait en réalité aggraver la crise climatique.
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