Du 9 au 20 mai, Abidjan accueillait la COP15 sur la lutte contre la désertification. A ce jour, l’ONU estime que 40% des terres seraient dégradées au niveau mondial. Entre enjeux fonciers, lutte contre la déforestation et impacts migratoires, cette conférence des parties qui s’est aussi penchée sur l’insécurité alimentaire dans un contexte géopolitique incertain, s’achève sur un bilan ambigu.
La Déclaration finale a concentré ses ambitions sur « la restauration d’un milliard d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030 » à l’échelle mondiale. L’ambition est colossale et les moyens qu’elle suppose le sont tout autant. Néanmoins les timides propositions du secteur privé, interrogent sur la matérialisation de tels engagements, dans une conjoncture internationale particulièrement troublée.
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