L’instauration par l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa) d’un Tarif extérieur commun (Tec) au sein de son espace ne milite pas pour le développement de l’industrie de ses pays membres. La fixation à un très bas niveau du Tec ne garantit aucune chance de compétitivité aux unités industrielles de la sous-région. Il n’y a pas de marché commun sans un minimum de protectionnisme.