Cette note d’information identifie les limites de la Nouvelle Alliance (NASAN), dans le cas du Burkina. Elle accuse un défaut d’attention à l’agriculture familiale et à la sécurité alimentaire, au profit de la sécurisation d’un climat d’investissement qui favorise le modèle d’agriculture entrepreneuriale à grande échelle. Le Pôle de croissance de Bagré sert alors de témoin : Oxfam dénonce les choix qui y sont faits, comme par exemple l’attribution inégale du foncier, ou la perte de terres appartenant aux petits producteurs entrainée par les travaux d’irrigations. La note accuse aussi le manque de transparence, notamment au sujet du futur code des investissements agricoles, concernant les politiques d’incitations (qui sont les bénéficiaires des exonérations fiscales ?) mais aussi les droits fonciers. Une série de recommandations vient ensuite, rappelant la responsabilité de la France en tant que leader de la NASAN du G8 au Burkina, notamment pour l’évaluation de l’impact des mesures. Oxfam appelle à réexaminer les réformes en cours, sur la base de consultations avec les organisations de producteurs.
Lire la note (15p., 469 Ko):
http://www.oxfam.org/sites/www.oxfam.org/files/bn-whose-benefit-burkina-faso-g8-new-alliance-220514-fr.pdf