La France a adopté début 2017 la loi sur le devoir de vigilance. Cette loi oblige les entreprises les plus importantes à prévenir les risques sociaux et environnementaux liés aux activités de leurs filiales, fournisseurs et sous-traitants. D’autres pays et l’Union européenne amorcent des initiatives similaires.
Le devoir de vigilance pourrait-il réduire les risques que certaines pratiques de l’industrie laitière française font peser sur les éleveurs laitiers ouest-africains, qui subissent la concurrence déloyale des poudres de lait européen importées ?
C’est la question débattue lors du webinaire organisé le 19 mai 2021, par le Collectif N’exportons pas nos problèmes. Les débats étaient structurés autour des thèmes suivants :
- La loi française et sa mise en œuvre dans l’agro-industrie : quel bilan ? (Alexia Delfosse, Chargée de mission adjointe Dignité au travail & Régulation des multinationales, ActionAid-France) ;
- Au niveau européen : Où en est-on ? (Marc-Olivier Herman, Oxfam International) ;
- Danone, le devoir de vigilance et le rôle des syndicats (Hélène Deborde, secrétaire nationale Europe et international, FGA-CFDT, présidente du CIC – comité international de consultation des salariés – de Danone)
Ecoutez ou réécoutez le webinaire (l’enregistrement commence à 1’12)
Lire aussi le bulletin de veille thématique d’Inter-réseaux : Développement des filières lait local en Afrique de l’Ouest – Quels rôles pour les OP et les entreprises ?